Lord of War: Spectaculaire scène d'ouverture du film, portrait d’un trafiquant sans scrupules

M6 diffuse Lord of War, film avec Nicolas Cage, qui a marqué les esprits, notamment pour sa scène d’ouverture… plutôt spectaculaire.

Tout débute par un sol jonché de balles, au loin Nicolas Cage, en costume sombre, nous tourne le dos avant de se retourner et de s’adresser face caméra au spectateur. "On estime à environ 550 millions le nombre d’armes à feu actuellement en circulation. Autrement dit, il y a un homme sur douze qui est armé sur cette planète. La seule question c’est, comment armer les onze autres ?", débite l’acteur, fumant le cigare et avec le sourire au coin des lèvres.

Avec un discours aussi cynique, les dés sont jetés. Lord of War retracera le parcours de ce trafiquant pour lequel le marché juteux de l’armement est un business comme un autre, et où pour se faire un maximum d’argent, il vaut mieux éviter de se retourner sur les morts laissés sur son sillage. Un film coup de poing sur un commerce mortel et pourtant bien réel, dont le personnage de Nicolas cage est inspiré du véritable trafiquant international Viktor Bout.

Une séquence "bullet-cam"

Et si l’on se souvient si bien de ce film c’est aussi et surtout pour sa spectaculaire scène d’ouverture. Un générique d’introduction qui suit le parcours d’une balle, de l’usine de fabrication à la victime touchée en plein crâne par cette dernière. Choc !

Une séquence marquante façon "bullet-cam" (filmée du point de vue d’une balle, qui finalement est un "personnage" central du film) sur l’entraînante et très contrastante musique de Buffalo Springfield, For What It's Worth. Avec cette introduction osée, le réalisateur Andrew Niccol (scénariste de The Truman Show et réalisateur de Bienvenue à Gattaca) a assuré au film de rester graver longtemps dans les mémoires.

« Lord of War », portrait d’un trafiquant sans scrupules.

S’il y a, sur Terre, une arme à feu pour douze habitants, comment faire pour en vendre aux onze restants ? Tel est le dilemme de Yuri Orlov, le sympathique trafiquant de « Lord of War », d’Andrew Niccol. Kalachnikovs, tanks, mines antipersonnel, hélicoptères équipés de missiles, caisses de munitions, sarbacanes et lance-pierres, tout est bon : Yuri Orlov (Nicolas Cage) les exporte par cargos au Moyen-Orient, par avions en Afrique, par semi-remorques en Europe de l’Est. Il a la conscience nette : il vend, il ne tue pas. Bien sûr, il traite avec des salauds qui, eux, tuent, mais les dictateurs, les tyrans, les führers ont une qualité : ils paient comptant. La mort est un business d’enfer.

« Lord of War » est une comédie noire, très noire, avec un aspect documentaire : tout y est vrai, ou presque. Andrew Niccol, scénariste de « The Truman Show », réalisateur de « Bienvenue à Gattaca » et de « Simone », est un polémiste décapant : il aime renverser les genres. Ici, son trafiquant n’est pas une ordure ou un dealer suiffeux. C’est un commerçant new-yorkais, drôle, terrifiant, amoral : c’est le DJ de la planète guns. Le film est drôle, terrifiant, moral : c’est la comédie humaine, version dum-dum.

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